Projets sur les données E3N-Générations
Cette page liste les projets de recherche menés à partir des données de la cohorte E3N-Générations : sur les données des hommes de la première génération (hommes G1) ou des participants de la deuxième générations (G2). S’y trouvent les projets propres à l’équipe et ceux menés en collaboration avec d’autres équipes de recherche.
Attention ! La liste des projets menés exclusivement à partir des données des femmes E3N (ou femmes G1) se trouve ici : e3n.fr/projets
Projets de recherche sur le cancer
AFTER-CANCER (données femmes G1, hommes G1 et G2)
Santé des patients atteints d'un premier cancer : connaissances fondamentales issues de grandes cohortes françaises pour le développement d'une stratégie de prévention tertiaire
Projet porté en interne par Marina Kvaskoff
Les comportements de santé positifs préconisés en santé publique (arrêt du tabac et de l’alcool, consommation de cinq fruits et légumes par jour, activité physique régulière et poids « santé ») adoptés après un 1er cancer ont un impact considérable sur la survie à long terme, le risque de récidive et le risque de second cancer ou de comorbidités. Avec ce projet de recherche, nous souhaitons analyser d’autres comportements positifs et identifier ce qui freine, ou au contraire, ce qui incite au changement de comportements après un diagnostic de cancer.
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AROUND-CANCER (données femmes G1 et hommes G1)
La vie avant, pendant et après un cancer : connaissances fondamentales à partir des cohortes prospectives E3N et E3N-Générations
Projet porté par Cyrille Delpierre (équipe EQUITY de l’UMR 1027 Inserm - Université Toulouse III Paul Sabatier - Toulouse)
Le projet vise à évaluer la survie, la récidive, le risque d’un second cancer et les comorbidités (diabète, maladies cardiovasculaires, hypertension) des hommes G1, après le diagnostic d’un premier cancer, ainsi que les facteurs de risque modifiables après cancer et le rôle des déterminants socio-économiques et territoriaux sur l’état de santé et la survie après un premier cancer. Des multiples comparaisons seront effectuées avec la cohorte de femmes E3N. Nous espérons pouvoir mettre en évidence des facteurs communs de risque de cancer dans le cadre de couple (femme E3N – homme G1).
Projets de recherche sur les perturbateurs endocriniens
BETA (données femmes G1 et femmes G2)
Biomarqueurs associés à l'exposition aux perturbateurs endocriniens : une approche trans-générationnelle
Projet porté en interne par Francesca Mancini
Le projet BETA étudie 400 « couples » de mère E3N et fille G2 pour mieux comprendre l’exposition à certains perturbateurs endocriniens et leur influence sur la santé. Les échantillons de sang fournis par les mères E3N à la fin des années 1990 sont comparés à ceux des filles, prélevés au lancement du projet. Des tests biologiques chercheront la présence de certains perturbateurs endocriniens dans le sang des deux générations et mesureront des indicateurs de santé.
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Projets de recherche sur les maladies chroniques
BROUHAHA (données femmes G1 et G2)
Recherche sur l’exposition environnementale au bruit et le risque de maladies cardio-métaboliques (diabète de type 2, hypertension, maladie cardiovasculaire) grâce à des dispositifs connectés au sein de la cohorte E3N-Générations en Île-de-France et Auvergne Rhône-Alpes (2000-2018)
Projet porté par Élodie Faure en collaboration avec Fanny Mieticki (Bruitparif), Valérie Janillon et Bruno Vincent (Acoucité) et Anne-Sophie Evrard (Université Gustave Eiffel)
Le projet BROUHAHA étudiera l’effet de l’exposition au bruit des transports sur le risque de maladie cardio-métabolique, comme le diabète de type 2, l’hypertension ou les maladies cardiovasculaires. Il suivra 35 000 femmes E3N ayant résidé en Ile-de-France ou en région Auvergne-Rhône-Alpes entre 2000 et 2018. En parallèle, une étude pilote auprès de 120 personnes de la génération 2 observera les effets de l’exposition au bruit sur le rythme cardiaque, le sommeil, la tension artérielle et la glycémie, à l’aide de plusieurs dispositifs de mesures.
Projet de recherche sur d’autres sujets / pathologies
Numérique et santé (données G2)
Étude des associations entre le mode de vie évalué par des objets connectés et le bien-être psychologique après un cancer dans la cohorte E3N-Générations.
Projet porté par Gianluca Severi
L’étude familiale E3N-Générations intègre des méthodes novatrices, comme l’utilisation d’objets connectés qui mesurent l’activité physique et le temps de sommeil. Cette étude pilote s’appuie sur des montres connectées pour étudier l’influence de l’activité physique et du sommeil sur le bien-être psychologique après un cancer. Un questionnaire sur les usages des applications et objets connectés en lien avec la santé doit aussi permettre de décrire comment ces outils sont utilisés en France et d’étudier leur influence potentielle sur la santé.
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SAPRIS (données femmes G1, hommes G1 et G2)
Santé, perception, pratiques, relations et inégalités sociales en population générale pendant la crise Covid-19
Projet porté par Nathalie Bajos (IRIS - Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux - UMR 8156 - U997 - Aubervilliers)
Les principales cohortes françaises, dont l’étude familiale E3N-Générations, ont mutualisé leurs forces pour étudier la Covid-19 et le confinement afin d’en mesurer les dynamiques sanitaires, médicales et socio-économiques.
SAPRIS-SERO (données femmes G1, hommes G1 et G2)
Santé, perception, pratiques, relations et inégalités sociales en population générale pendant la crise Covid-19 - Etude sérologique
Projet porté par Fabrice Carrat (équipe Epidémiologie clinique des maladies virales chroniques de l’IPLESP - Institut Pierre Louis d'épidémiologie et de santé publique (UMR 1136) de Paris)
Pour une partie des volontaires, les questionnaires SAPRIS ont été complétés par des tests sérologiques. Ce projet, appelé SAPRIS-SERO, a permis l’analyse de plus de 100 000 échantillons de sang provenant de toute la France pour étudier par exemple les facteurs de risque de l’infection ou la persistance de l’immunité contre le virus.
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EpiGenCOV (données femmes G1, hommes G1 et G2)
Étude des risques génétiques associés aux phénotypes de la Covid-19
Projet porté par Hugues Aschard (Laboratoire de Génétique Statistique - Institut Pasteur, Paris)
La présentation clinique des cas de Covid-19 est extrêmement large, allant des formes asymptomatiques à la pneumonie mortelle. Le projet EpiGenCOV vise à identifier si des facteurs génétiques jouent un rôle sur le développement des différentes formes possibles de Covid-19. Pour ce faire, des analyses génétiques vont être effectuées chez des cas de Covid-19 et des témoins. Les cas et témoins sont issus de différentes cohortes françaises dont la cohorte E3N-Générations ; ils sont identifiés à partir des résultats des analyses sérologiques effectuées pour l’étude SAPRIS-SERO, parmi les volontaires ayant consenti aux analyses génétiques.
Les analyses génétiques seront effectuées au sein du Centre National de Recherche en Génomique Humaine (CNRGH, CEA) et des études d’associations pangénomiques vont être conduites pour identifier les facteurs de risques génétiques associés à la susceptibilité et la sévérité de la Covid-19.